➜ Crazy topic.

Mauvais temps pour une princesse.
topic libre, pas besoin de demander. Postez !

ma cavalière m'avait monté en saut aujourd'hui, je l'aimais bien cette petite, elle s'occupait bien de moi et le boulot n'était pas trop dur. Ma robe était toujours propre car elle passait beaucoup de temps à me panser. Je n'étais pas la plus malheureuse des jument; ça non ! Après notre séance, elle m'avait enlevé tout mon matériel, puis j'avais pu rejoindre le pré, là où je pouvais me dégourdir les pattes.

Le mieux, c'était quand un ou plusieurs étalons étaient là pour m'admirer, aujourd'hui il n'y avait personne mais peut-être que quelqu'un allait arriver. en attendant, je broutais un peu d'herbe par ci par là. le soleil couchant me réchauffait encore un peu, la nuit commençait à tomber. après m'être rassasiée d'herbe humide, j'humais le sol, puis dans un élan de grâce, m'allongea au sol pour me reposer les papattes. elles avaient bien travaillées pendant la séance de saut ! et moi aussi j'avais bien travaillé, ma cavalière m'avait donné un morceau de carotte. Un moment plus tard, un bruit de gravier attira mon attention. Je releva la tête, et me remis debout. J’espérais qu'un cavalier accompagnait de son cheval arrivait, juste pour avoir un brin de compagnie.

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Le gravier crissait sous le poids de l'étalon, tant dis que les jambes maladroites de la cavalière la faisait déraper malencontreusement. Elle arrivait tant bien que mal à se rattraper, s'accrochant plus ou moins aux rênes de son cheval. Celui ci, attentif, fixait pleinement l'humaine, les oreilles droites et pointées sur la jeune fille mal agile. Il semblait amusé de la voir se mouver en sa compagnie, avec ce petit sourire niais et cette lueur dans les yeux qui prouvait son admiration envers le quadrupède. C'est pourquoi, lorsqu'elle pensait lui faire mal en tirant trop fort sur les rênes ou bien en s'agrippant trop précipitamment, elle se retournait pour poser sur l'étalon un regard à la fois désolé et émerveillé. Comme si elle était en train de balader un objet convoité qu'il ne fallait surtout pas casser, irriter, ou même déranger.

Les cheveux presque noirs de la jeune fille se trémoussait grâce à la légère brise qui passait. Rafraîchissante, la soirée commençait à s'installer, remplaçant enfin cette longue journée chaude et lourde. Les quelques nuages gris qui s'étaient amassés tout au long de la matinée avaient finis par créer une atmosphère suffocante où l'on transpirait rien qu'en faisant un pas. Jusqu'à ce que qu'un crachin ne tombe, ne rafraichissant pourtant pas l'air, rendant encore plus insupportable la journée. Heureusement pour lui, l'étalon avait échappé à la chaleur et à la fatigue. Son entrainement, puisqu'il était voué à travailler avec son humaine, avait été fait tôt le matin, alors que le soleil timide réchauffait à peine les lèves tôt de l'écurie. Parfois, le mâle pie se demandait bien pourquoi est ce qu'il devait s'entrainer au petit matin plutôt que plus tard. Cela dit, cette fois ci, il ne s'en plaignait pas.
Ce n'était maintenant que vers la fin de journée que sa propriétaire le déposait dans le paddock. Elle estimait, à juste titre, qu'il était temps pour son protégé d'aller se dégourdir les pattes. Et avec le temps qui se fraichissait, c'était parfait.

Une fois déposé au paddock, le licol retiré avec soin, la jeune fille s'en alla, coulant juste un dernier regard à son cheval, plein de joie, tant dis que son sourire s'effaçait au fur et à mesure qu'elle s'éloignait.
Le cheval lui, justement, ne lui accorda qu'un œil, l'autre se dirigeant directement sur l'herbe ramollie par les petites gouttes de pluie. Il reniflait, huma délicatement et tendit le cou pour en attraper quelques brins. La faim ne se manifestait pas vraiment, mais c'était comme par instinct. L'étalon continua de sentir le parterre verdoyant et releva bien vite la tête. Oh, tiens, une autre odeur. Une jument, comme c'est excitant. Les yeux sombres du mâle parcoururent rapidement le petit paddock, jusqu'à ce qu'ils puissent se poser sur les courbes de la jument cherchée. C'était une pur sang arabe, elle ne passait pas inaperçue avec son attitude élancée et fine, ses membres longs et gracieux. Pourtant, l'étalon ne tressaillit pas. Il garda un regard neutre sur elle, les pensées agissaient déjà dans sa tête. Ce qui le gênait dans cette allure, c'était qu'elle était bien trop voyante. Il était vrai que la jument faisait retourner tous les humains vers elle, et ce charme ne semblait pas lui déplaire. Mauvaise pioche pour elle, malheureusement, car l'étalon était aussi du genre à attirer les bipèdes vers lui. Ils ne seraient pas bien ensemble. Pourtant, le pie n'avait jamais ressentit de colère ou même d'anxiété face à ses congénères ; il s'entendait très bien avec eux. Et pour cause, son égo un peu trop surdimensionné qui laissait souvent les autres perplexe, finissant par lu laisser le devant de la scène. Or, dans le cas où il se trouvait à présent, rien ne serait facile.

Réflection faite, il poussa juste un soupir à l'égard de la femelle. Ce n'était pas sa finesse, voir sa maigreur - tous les adjectifs étaient bons - qui allaient lui rafler l'attention des hommes. Lui, il était puissant, fier et sauvage ! Un mustang bon sang ! Un cheval bien noble qui méritait plus de regards. Cela ne faisait aucun doute dans sa tête.
Fight.
Machinalement, l'étalon haussa la tête face à sa congénère et s'en alla dans un trot élégant, lui tournant littéralement le dos comme signe de désintéressement total. Il se dirigea vers la clôture où quelques humains s'étaient amassés pour contempler les chevaux. Il commença son petit numéro de fuite volontaire, s'arrêtant brusquement et repartant d'une allure soutenue, rien que pour mettre en avant la puissance et la grâce de ses mouvements. Il jetait parfois quelques regards fugaces à la jument pour s'assurer que celle ci ne lui vole pas la vedette. Après tout, il était bien plus beau qu'elle !

(oh le con O: Mais c'est énorme ce que tu as fait, je suis incapable d'écrire autant x)

un étalon avait fait son apparition dans le paddock voisin. il m'avait regardé pendant un long moment, me scrutant de ses yeux bruns presque noir. c'était un étalon, trapu et visiblement pie. pie noir. bouarf banal, mignon, mais plutôt banal. J'avais vu mieux. il n'avait pas tenté de m'approcher, il avait seulement soupiré, montrant son désintérêt. Il devait être bien sur de lui pour tourner le dos à une magnifique jument comme moi. tout ça pour faire son petit numéro devant une dizaine de personnes, complètement gaga devant lui. ils ne m'avaient certainement pas remarqué, ils seraient tout de suite venu vers moi. et de toute façon, je n'ai pas besoin de faire le clown pour me faire remarquer, je brille déjà assez.

il se trémoussait, pendant que les flashs des téléphones et des appareils photos contrastés dans la pénombre du soir. Je rigolais intérieurement, et très vite, mes yeux dévièrent, et je tourna le dos à se spectacle.
Je tendis mon encolure fine, pour arracher une petite touffe d'herbes qui s'offrait à moi. Les visiteurs du soir arrivées petit à petit, et un petit groupe se forma devant mon paddock. C'était à mon tour de faire le show. Contrairement à l'étalon qui devenait un peu mon rival, je restais fière, et je frôlais de temps en temps pour laisser les spéctateurs me toucher. Pas trop non plus, je ne suis pas une bête de foire. Je laissais de petits regards à l'étalon, on était quite. Et je m'aimais peut-être, mais je n'étais pas garce comme la plupart des juments comme moi. C'est pourquoi je ne provoquais pas l'étalon plus que ça. Je laissais faire..

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[ Bof tu sais, c'est la largeur du forum qui fait que ça à l'air long. ]

Bientôt, se furent les appareils photos et les téléphones portables qui sortirent des poches, illuminant quelques secondes l'étalon pie. Il faisait de plus en plus sombre, les flash l'éclairaient brièvement. Et puis d'un coup, les lumières s'allumèrent, éclaircissant les écuries. La nuit tombait déjà, le vent chassait les quelques nuages tardifs ; la soirée promettait d'être calme.

Enfin, tout est relatif. Car le calme ne se rapportait qu'à la nuit. L'ambiance, elle, devenait de plus en plus festive grâce à l'étalon provocateur. Il ne cessait de se mouver sous les regards hagards des petits humains comme des grands. Parfois, il s'autorisait à tendre l'encolure vers eux pour que leurs petites mains frêles puissent toucher ses muscles puissants. Il se considérait bien au dessus de tout à cet instant ; c'était son show, tous les regards étaient attirés sur lui comme une mouche à une ampoule.
Cependant, il avait toujours cette petite pensée malsaine pour la jument qu'il avait défié du regard il y quelques minutes déjà. Il avait cessé de l'observer, se prenait entièrement dans son propre jeu. Pourtant, il s'arrêtait maintenant à bonne distance des visiteurs, immobile comme une statue, il se contenta de détourner toute sa tête vers le carré d'herbes où la femelle était allongée un peu plus tôt. Sauf que... Sauf qu'elle n'y était plus. Il resta surpris, une fraction de seconde tout de même, avant de parcourir le paddock ennemi des yeux. Et voilà qu'il la voyait en train de se rapprocher de la petite troupe admirative postée devant sa clôture.

Ni une, ni deux, il hennit. Alors, les hommes de l'autre paddock se tournèrent un instant vers lui, tant dis que le mâle restait fixé sur la pur sang arabe. Il faisait d'une pierre deux coups ; d'un côté, il attirait encore plus de gens vers sa magnificence et de l'autre, il appelait sa rivale. Droit comme un I, les oreilles pointées vers l'avant, le poitrail bombé et fier, il y avait dans ses yeux comme une lueur de défi. Il voulait lui faire comprendre que c'était peine perdue pour elle. Allons bon, pensait elle réellement être plus attirante que lui ? Une fois de plus, il mit en avant ses muscles saillants et ses membres forts, puissants. Comme s'il entrait en compétition avec elle, il la toisa, de loin bien entendu, et s'approcha progressivement de la barrière. Seul bout de bois blanc qui le séparait de l'autre paddock. Son but n'était pas de provoquer en duel. Son but était d'intimider. Car oui, il était farouche cet étalon, pas bagarreur pour un sous mais nerveux quand il s'agissait d'apparence.

Quelques foulées suffirent à rejoindre les quelques mètres qui le séparait de la clôture. Il se remit à jouer, à s'approcher puis à s'éloigner, à trotter en levant les membres haut puis à détaler de l'autre côté. Il réussissait à fixer tous les regards sur lui, il était en train de gagner, et par dessus tout, il montrait furieusement à la jument qu'il avait le dessus.
Il était bien trop sur de lui. Et un peu trop fébrile, aussi.

(quand même ^^')

un peu gamin cet étalon ? c'est ce que je pensais, en le voyant hennir pour attirer vers lui, les petits groupes de visiteurs. il voulait avoir le plus d'admirateur. personnellement, j'aime qu'on me regarde, mais je n'ai pas besoin de ça pour me sentir belle. c'est pourquoi, je laissa faire l'étalon, qui trottait fièrement devant ses admirateurs.
je mettais éloignée du spectacle. le pie galopait, trottait, et paradait successivement, en laissant parfois son museau quelques secondes aux humains. ceux-ci étaient à chaque fois ravis de pouvoir l’effleurer. du coin de l'oeil, je surveillais ce remu-ménage, jusqu'à que l'étalon vienne collait son poitrail contre l'encolure qui séparait nos enclos. j'avais envi d'aller à sa rencontre, juste comme ça. mais je lui aurais donner trop d'importance, et ça non ! il ne me provoquais pas, et je ne voyais pas en lui un étalon bagarreur; juste un étalon (très) sur de lui. Il me toisa pendant un moment, mais je faisais comme si de rien n'était. Après un moment il repartit. Les flashs des appareils continuaient à pénétraient la nuit, et la lune semblait me regardait, elle était toute ronde ce soir. J'entendais quelques craquements par ci par là, j'avais même vu passer un écureuil qui partait surement se coucher. Un chant de hiboux me faisait frisonner. Petit à petit, les visiteurs s'en allaient, et il ne restait qu'un petit groupe devant l'enclos de l'étalon. En partant, des enfants me saluèrent de leurs main pour me dire au revoir. C'était à mon tour.
Je m'approchais, avec une certaines vivacité de la barrière qui me séparait du pie. Je tendis mon encolure frêle pour mieux sentir, puis d'une façon assez automatique, je lança un hennissement, pour appeler l'étalon. Je n'avais pas peur, je me demandais quelle allait être sa réaction.

(je dois faire beaucoup de fautes, j'men excuse ¬¬)